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MARQUETERIE DE PAILLE

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HISTORIQUE

Elle apparaît en même temps que la marqueterie de bois vers le 16ème siècle. 

C'est une alternative peu coûteuse aux bois exotiques.

Elle connaît un essor au 17ème siècle pour atteindre son apogée au 18ème. Elle recouvre des bureaux, des commodes, des secrétaires et des boîtes à ouvrage, avec des décors floraux, des oiseaux, des papillons mais aussi des instruments de musique.

C’est à partir des années 1920 que la marqueterie de paille réapparaît sous l’impulsion de décorateurs comme André GROULT. Ils l’utilisent sur des meubles, des paravents mais aussi sur des murs (salon du paquebot Normandie).

Les motifs employés sont plus grands avec des effets géométriques et graphiques variés.

De nos jours, on assiste à un regain d’intérêt grâce à l’implication de Lison DE CAUNES (petite fille d’André GROULT).

TECHNIQUE

 

On utilise de la paille de seigle cultivé pour obtenir des tiges d’1,50 m à 2,40 m.

La récolte a lieu fin mai avant que les grains n’arrivent à maturité.

Après séchage, les tiges sont coupées à chaque nœud (4 à 5 nœuds par tige) puis débarrassées de leur chemise.

La paille peut être utilisée naturelle ou teintée avec des colorants précis afin d’obtenir des nuances spécifiques.

La paille se compose d’une face externe recouverte d’une fine pellicule de silice qui lui confère ses caractères imperméable et imputrescible ainsi que son aspect lisse et brillant.

Sa face interne est fibreuse et poreuse ce qui permet de l’encoller.

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